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Traumatisme, « troumatisme » et Bejahung - Julie Billouin

La psychanalyse s’origine de la théorie du traumatisme de la séduction que Sigmund Freud découvre en écoutant les patientes hystériques. Plusieurs pistes seront étudiées pour tenter de cerner l’étiologie du traumatisme. D’abord interpellé par le récit de scène dite traumatique, notamment sexuelle, Freud abandonne par la suite sa neurotica et envisage le traumatisme non plus comme la conséquence d’une séduction externe (objet extérieur) mais interne (le fantasme). Ainsi, traumatisme et fantasme sont irrémédiablement liés dans la doctrine freudienne. Ses avancées sur l’angoisse de castration – angoisse de toutes les angoisses – et l’Hilflosigkeit – détresse du nourrisson sans recours face à un effroi externe ou interne – le pousseront à envisager alors le traumatisme comme lié à un défaut de pare-excitation et à une immaturité du Moi face à une effraction psychique trop importante d’un point de vue économique.
Dans la clinique, nombreux sont les témoignages d’une telle rencontre traumatique qui fit effraction dans le psychisme de celle ou celui ayant subi l’événement dit traumatique. L’effraction suppose la rencontre avec la jouissance et relève de l’insupportable, d’un court-circuit psychique pouvant d’ailleurs mener à l’amnésie. Le traumatisme renvoie à toute rencontre qui n’est pas assimilable, représentable, symbolisable par le psychisme et qui dépasse les limites de ses capacités d’intégration. La brutalité de l’événement est indissociable d’un excès d’excitation et de l’impossibilité pour l’être d’y parer : la jouissance l’envahit. C’est bien la rencontre avec cet excès – autre nom de la jouissance – qui fait traumatisme.
 
Comme il en a été question lors du dernier colloque du RPH consacré au fantasme, c’est à ce dernier que revient la fonction de parer l’insupportable du Réel. La fonction du fantasme est double : construction imaginaire qui biaise la réalité mais protection contre l’effraction du Réel. Le fantasme est à la fois une fenêtre et un écran sur le Réel ; il le voile au prix d’une élaboration imaginaire non sans conséquence. Néanmoins, il est une solution pour aider l’être à vivre avec l’insupportable. Dès ses premières théorisations, Freud remarque que le fantasme (maladroitement traduit par « fantaisies » dans la traduction de ses Œuvres Complètes) est une « construction de protection »[1] qui sert à l’« autosoulagement ».
 
Ainsi, alors que le symptôme est une formation de compromis, le délire une tentative de guérison, le fantasme aussi a sa fonction : celle de protéger l’être de l’effraction du Réel. C’est, en quelque sorte, une rencontre ratée. Il nous intéresse aujourd’hui de lier la fonction du fantasme à la question du traumatisme. En quoi sont-ils associés ? L’un ne va-t-il pas sans l’autre ?
 
Dans son article La fiction ou la vie, Armando Cote évoque le témoignage de Primo Levi, survivant de la Shoah, et de tous les artifices mis en place par les enfants, prisonniers d’alors – notamment le jeu – pour supporter le Réel[2]. Comment ne pas penser ici à l’œuvre cinématographique sublime de Roberto Benigni, La vie est belle, mettant en scène un père qui, face à l’horreur des camps de la mort, trouve toutes sortes de subterfuges, amusements, déguisements, pour border le Réel à son fils, tenter d’atténuer le traumatisme en lui faisant croire à un jeu d’enfant[3]. C’est ainsi que Freud, en 1908, écrivit que « le contraire du jeu n’est pas le sérieux, mais… la réalité »[4]. Et d’ajouter : « (…) beaucoup de choses qui, en tant que réelles, ne pourraient pas procurer de jouissance, le peuvent pourtant dans le jeu de la fantaisie, beaucoup d’excitations en elles‑mêmes pénibles peuvent devenir source de plaisir pour l’auditeur et le spectateur du poète »[5]. Voilà un des enseignements essentiels que nous légua Freud : l’être produit du fantasme et cela lui procure du plaisir, là où le contenu même du scénario fantasmatique ne serait d’aucune source de plaisir dans la réalité. Nous le retrouvons quotidiennement dans la clinique – l’être parlant s’étant cogné à son Œdipe – avec les fantasmes incestueux. L’être fantasme sur père et mère et il en tire un gain de plaisir, voire de jouissance, mais la réalité serait toute autre si le fantasme devenait réalité. Fantasme et réalité n’ont rien à voir, outre le fait que le fantasme vient parfois supplanter, par un poids imaginaire coûteux, la réalité effective. C’est une leçon essentielle pour qui veut saisir la logique différentielle du fonctionnement de l’appareil psychique, divisé, entre un système conscient et un autre inconscient. Leurs logiques ne s’équivalent pas ; le plaisir inconscient ne se traduit pas en plaisir conscient, bien au contraire. C’est ce que Jacques Lacan conceptualisera comme jouissance.
 
Revenons à la clinique. La parole de certaines psychanalysantes ayant vécu des attouchements sexuels, voire des viols, pendant leur jeune âge, peut ici illustrer ce que Freud a découvert des fantasmes de séduction. Notre tâche ici est d’articuler cela à la question du traumatisme. Au fur et à mesure de leur cure, et une fois dégagée la question de la culpabilité qui, bien souvent, vient boucher l’horizon du fantasme, adviennent des paroles tout à fait étonnantes qui illustrent le poids et la fonction essentielle du fantasme pour parer l’insupportable de la rencontre avec le sexuel. Maintes fois, un scénario s’est élaboré dans leur esprit de l’ordre de : « Il était amoureux de moi » ou encore « J’étais sa préférée ». Hormis l’évidente récupération narcissique, la fiction ainsi construite vise à donner une tentative d’explication pour le Moi encore immature à intégrer les données brutes du Réel, à savoir ici la force pulsionnelle d’un autre, sa jouissance et celle qu’elle vient à révéler chez l’être lui-même vivant cette expérience. Le traumatisme ne va pas sans la rencontre d’avec sa propre jouissance, jusqu’alors méconnue ; il est une intrusion de jouissance[6]. Le traumatisme, de l’ordre du Réel, impose alors la nécessité du fantasme.
 
Le traumatisme, que nous trouvons illustré dans nos consultations quotidiennes selon différents modelages, paysages, remémorations et réminiscences, ne réside pas en lui‑même dans une expérience vécue. Freud nous avait déjà éclairé quant à l’importance de considérer sur le même plan la réalité matérielle (une expérience réellement vécue) et la réalité psychique (le fantasme). Ce qui n’empêche en rien de considérer par ailleurs la singularité des conséquences propres au fantasme et celles propres à une expérience brutale réellement vécue. Comme toujours, il s’agit, dans la clinique, de cas par cas. Lacan, grâce à sa distinction précieuse des trois registres Réel, Symbolique et Imaginaire, nous éclaire encore davantage sur ce qui peut s’entendre du traumatisme comme premier, originaire, dans la rencontre de l’être avec le langage.
 
L’être parlant est de fait divisé par le langage ; la Spaltung vient lui révéler sa double aliénation : aliénation imaginaire et aliénation à l’ordre symbolique. Face au Réel, l’être parlant dispose de divers outils qui ne vont pas sans prix à payer. La notion de Verwerfung, que Lacan théorisera avec la forclusion, naît de l’intuition et de l’effort de Freud de distinguer le refoulement de ce qui se produit dans la psychose mais la confusion reste entre Verleugnung (déni) et Verwerfung (rejet). Sans oublier la Verneinung, traduite à la fois par « négation » puis « dénégation ». Cette tentative de formuler la mise à distance d’une réalité intolérable reste insuffisante dans l’œuvre freudienne. L’apport de Lacan sera à ce propos considérable.
 
Articulant la forclusion et le refoulement originaire, Jean‑Claude Maleval, reprenant l’enseignement lacanien, explicite les deux formes de dénégation (Verneinung) à l’œuvre : celle tardive, « au service du refoulement et des méconnaissances du moi »[7] ; celle « inhérente à la Bejahung primaire qui instaure le refoulement originaire et participe à la structuration du sujet »[8]. La Bejahung est un préalable à la Verneinung et est corrélative du refoulement originaire : elle s’en trouve déduite, supposée, notamment du fait de la Verneinung qui suppose logiquement un matériel rejeté en amont (refoulement originaire). Le refoulement originaire porte sur un « signifiant primordial propre à représenter la chose perdue »[9] (das Ding) et concerne tout un chacun. La béance symbolique structurelle de l’Autre concerne ainsi chaque être parlant. Plus concrètement, elle est repérable « entre le premier signifiant (S1), qui représente le sujet, et le second (S2), qui supporte le savoir »[10]. C’est le S1 qui tombe alors dans le refoulé primordial, et continue de représenter l’être d’avant le langage : « (…) tout l’être ne saurait être symbolisé »[11]. C’est ainsi que se déduit la Bejahung, celle-ci cernant le Réel. Le sujet ne se supporte que d’être divisé entre S1 et S2, « il se trouve posé comme ce qui fait lien entre les signifiants »[12].
 
C’est à partir de cette dénégation-là (rejet fondateur) que la forclusion trouve ses origines, et plus précisément du fait de l’absence de cette Bejahung. La Verwerfung, spécifique à la psychose, se distingue de l’expulsion primaire du fait des signifiants spécifiques sur lesquelles elle porte ; elle se rapporte spécifiquement au Nom-du-Père. Elle suppose le manque d’un signifiant primordial, « soutien de l’armature symbolique »[13]. Ce signifiant spécifique, c’est celui du père symbolique que Lacan définit comme « signifiant de l’Autre en tant que lieu de la loi »[14]. La fonction paternelle peut intervenir seulement si cette béance est installée puisqu’elle vient y apposer la réponse phallique. La psychose serait alors concernée par une absence du refoulement originaire, une « carence du rejet du signifiant primordial »[15]. Existent ainsi deux sortes de forclusion, celle inhérente à ce trou dans l’Autre et celle du psychotique « caractérisée par la non-fonction du signifiant exclu »[16] (le signifiant phallique).
 
Celle qui nous intéresse ici concerne ce trou dans l’Autre, soit la béance structurelle au lieu de l’Autre : c’est ce que Lacan formulait « troumatisme »[17], qui renvoie au Réel – au trou du Réel – qui se traduit par l’énigmatique formule lacanienne selon laquelle il n’y a pas de rapport sexuel. Plus précisément, celui-ci ne peut s’écrire : « Ce qui décide, ce qui fraye, n’est rien d’autre que ce dire qui s’engouffre dans ce qu’il en est du trou par où manque au Réel ce qui peut s’inscrire du rapport sexuel »[18]. Le « troumatisme » désigne ainsi l’absence de savoir sur la jouissance sexuelle. Rappelons que l’impossible rapport sexuel formulé par Lacan ne concerne évidemment pas l’acte sexuel en lui-même mais l’impossibilité d’écrire le rapport du fait qu’il n’existe pas de signifiant dans l’inconscient désignant le sexe féminin et qu’en outre, dans une lecture saussurienne, il n’y a pas de rapport entre signifiant et signifié. Cette formulation lacanienne de l’impossible rapport sexuel renvoie également au fait qu’il n’y a pas de rapport sexuel sans un tiers, le rapport au phallus.
 
Par conséquent, le troumatisme désigne l’incidence du langage sur l’être parlant ; ce langage qui fait trou. C’est un trou à l’intérieur du Symbolique ; l’Autre est manquant, incomplet et la logique de l’énonciation s’en trouve affectée. Il n’y a pas d’Autre de l’Autre, un signifiant essentiel manque dans l’Autre (S(Ⱥ)). C’est bien un signifiant qui fait traumatisme.
 
Le traumatisme, initial si j’ose dire, concerne ainsi le rapport de l’être au langage et tout ce qui se perd dans le rejet primordial inaccessible inauguré par la Bejahung : « Il n’y a pas de souvenir possible de ce qui est expulsé hors de la Bejahung initiale »[19]. C’est la perte que l’être parlant, d’être pris dans le langage, a à assumer. Tel est le prix à payer pour celui qui rejoindra le monde du langage, l’ordre symbolique, la loi de l’homme selon la formule lacanienne[20]. Cette loi implique l’interdit de l’inceste, la castration symbolique, la perte irrécupérable fondatrice du désir et exige une « séparation du sujet à l’égard de l’objet de sa satisfaction initiale »[21]. Cette perte, que Lacan n’aura de cesse de travailler jusqu’à la conceptualisation de l’objet a, est néanmoins l’unique chance pour que le Réel puisse être pris dans le filet symbolique.
 
Cet objet a, à jamais perdu, est ce qui fait trait d’union entre traumatisme et fantasme : « Le montage du fantasme se substitue à la jouissance perdue »[22]. L’objet a, absent dans le trauma[23], se trouve réinjecté dans le fantasme, ce dernier ayant pour fonction de réinsuffler du désir à la scène traumatique. C’est par cette remise en route de l’objet a que l’être tentera de résoudre son équation à deux inconnues, celle de son désir et de son rapport à sa jouissance. Le fantasme est lié à cette jouissance au sens où il est une production, un outil tentant de colmater la perte de l’objet (au prix de l’aliénation imaginaire), soutenant l’illusion d’une jouissance possible. L’origine même du traumatisme est un fantasme infantile[24] ; celui-ci est secondaire au trauma[25] et vient camoufler la scène traumatique. En outre, il est impossible d’avoir un accès direct au traumatisme, le signifiant échappe. De fait, le fantasme infiltre déjà le traumatisme[26] ; il en est une « écriture logique »[27]. C’est là toute l’action de la psychanalyse qui, rappelons-le, opère sur le fantasme[28] et se distingue ainsi de toute autre sorte de psychothérapie. Sa méthode repose sur l’interprétation, non du clinicien, ni du Moi du patient : l’interprétation en psychanalyse, celle qui produit un effet de transformation, implique le passage par l’Autre barré, c’est-à-dire la reconnaissance, par l’être, de son assujettissement à l’ordre symbolique. Cette opération – possible grâce au strict respect de la règle fondamentale de l’association libre – produit un déclin imaginaire, la chute des semblants, « la dissolution des artifices dont s’enveloppe la personne »[29]. C’est tout le rapport au fantasme et au traumatisme – soit à l’Imaginaire et au Réel – qui s’en trouve modifié, par injection du Symbolique. Ainsi opère la cure psychanalytique, par le Symbolique et sa conséquence principale : la castration. Jusqu’alors, le phallus imaginaire est érigé comme illusion de complétude du champ du langage. Il fait mine de combler le manque dans l’Autre (Ⱥ).
 
La cure en soi propose différents franchissements. D’abord, celui de l’Imaginaire au Symbolique : c’est l’assomption de la castration symbolique (dégonflement imaginaire et perte de l’identification phallique). Puis, celui du Symbolique au Réel : cette rencontre se nomme « traversée du fantasme » (chute de l’objet a, castration du mode de jouir). Jacques-Alain Miller nomme ces processus « opération-réduction »[30] (au Symbolique) qui exigent le bien-dire que la psychanalyse propose. Cela aboutit à un sujet – être parlé[31] – là où au départ il n’y avait qu’un être parlant. Tel est le résultat d’une cure psychanalytique. Dans cet ouvrage, Miller dénonce les limites qu’il impute à la traversée du fantasme ; selon lui, aucun désinvestissement libidinal ne modifie le mode de jouir puisque la libido est constante. Pourtant, la libido a beau être une konstante Kraft, le mode de jouissance peut être radicalement autre à la sortie d’une psychanalyse, que ce soit par l’emprunt d’un nouveau circuit libidinal (désinvestissement de la voie de frayage symptomatique d’alors) – réduction qualitative – ou par l’opération effective de la castration symbolique – réduction quantitative. Le dernier enseignement de Lacan orienta l’os de la cure vers la rencontre avec le Réel. Précisons que cette rencontre ne nécessite pas l’intrusion brutale du Réel (la mort, la maladie, la guerre, le sexuel) mais se fait par le dégonflement imaginaire, le crépuscule des illusions, le dépouillement narcissique, la réduction au Symbolique, qui rendent possible une « danse avec le Réel »[32].
 
Ainsi, l’articulation possible que nous enseignent la théorie et la clinique psychanalytique est la suivante : le fantasme, qui enrobe et supplante le traumatisme, est une fenêtre sur le Réel mais le poids de l’Imaginaire qui lui incombe empêche l’être de s’y confronter, tant cela lui est insupportable comme tel. L’Imaginaire et son outil, le fantasme, s’appliquent maladroitement à le faire supporter, d’une façon déguisée. Le Réel ne peut néanmoins s’ignorer, c’est le symptôme qui viendra le rappeler à l’être parlant, attaché qu’il est – ce symptôme – à vérifier la scène du fantasme. C’est ce qui fait dire à Miller que « l’os de la cure, c’est le symptôme, précisément le partenaire symptôme, c’est-à-dire un mode de jouir »[33]. Le symptôme est un savoir condensé sur le Réel à déchiffrer par le travail du Symbolique exigé par la cure psychanalytique. Ce qui se déchiffre conduit à la déconstruction de ce qui avait été inventé, bon an mal an, jusqu’alors : « Nous inventons quelque chose pour combler le trou dans le réel, ce trou lié au trauma »[34]. La construction poétique à laquelle aboutit une psychanalyse est de l’ordre de ce « quelque chose » que l’être invente pour supporter son existence ; « invente » non plus au sens imaginaire, mais au sens d’un processus créatif, constructif, nouveau, même inédit, issu de sa soumission à l’ordre symbolique révélée par l’association libre proposée par le psychanalyste, serviteur de la psychanalyse. Ce qui fait trou (Réel) peut devenir manque (Symbolique) et il est possible d’apprendre à vivre avec, ou plutôt sans.
 
 
 
 
Références bibliographiques :
 
Ouvrages
 
Freud, S. Lettres à Wilhelm Fließ 1887-1904, Paris, PUF, 2007.
 
Freud, S. (1908). « Le poète et l’activité de fantaisie », in Œuvres Complètes, Vol. VIII, Paris, PUF, 2007, pp 159-72.
 
Maleval, J.-C. La forclusion du Nom-du-Père, Paris, Seuil, 2000.
 
Miller, J.-A. L’os d’une cure, Paris, Navarin Editeur, 2018.
 
Lacan, J. (1956). « Fonction et champ de la parole et du langage », in Écrits I, Paris, Seuil, 1999, pp. 235-321.
 
Lacan, J. (1973-74). Le Séminaire, Livre XXI, Les non-dupes errent, Paris, ALI, inédit.
 
Articles de périodiques
 
Cote, A. « La fiction ou la vie ». La lettre de l’enfance et de l’adolescence, 2010/1, n° 79, pp. 17-22.
 
La Sagna, P. « Les malentendus du trauma ». La cause du désir, 2014/1, n° 86, pp. 40-50.
 
 
 
 
 
Liens internet
 
Bussières. V. Le trauma, pas sans le fantasme : une écriture logique, https://www.lacan-universite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Ironik-40_VBussi%C3%A8res.pdf
 
Lacan, J. Discours de clôture des journées sur les psychoses, 1967, https://ecole-lacanienne.net/wp-content/uploads/2016/04/1967-10-22.pdf
 
Autres médias
 
BENIGNI, Roberto (réalisateur). La vie est belle [DVD]. Bac films, 2000, 117 minutes.
 
[1] Freud, S. Lettres à Wilhelm Fließ 1887-1904, lettre du 2 mai 1897, Paris, PUF, 2007, p. 303.
[2] Cote, A. « La fiction ou la vie ». La lettre de l’enfance et de l’adolescence, 2010/1, n° 79, pp. 17-22.
[3] BENIGNI, Roberto (réalisateur). La vie est belle [DVD]. Bac films, 2000, 117 minutes.
[4] Freud, S. (1908). « Le poète et l’activité de fantaisie », in Œuvres Complètes, Vol. VIII, Paris, PUF, 2007, p. 162.
[5] Ibid.
[6] Miller, J.-A. L’os d’une cure, Paris, Navarin Éditeur, 2018, p. 47.
[7] Maleval, J.-C. La forclusion du Nom-du-Père, Paris, Seuil, 2000, p. 48.
[8] Ibid.
[9] Ibid., p. 58.
[10] Ibid., p. 94.
[11] Ibid., p. 95.
[12] Ibid.
[13] Ibid., p. 60.
[14] Ibid., p. 63.
[15] Ibid., p. 57.
[16] Ibid., p. 104.
[17] Lacan, J. (1973-74). Le Séminaire, Livre XXI, Les non-dupes errent, Paris, ALI, inédit, p. 130.
[18] Ibid.
[19] Maleval, J.-C. Op. cit., p. 48.
[20] « (…) la loi de l’homme est la loi du langage » : Lacan, J. (1956). « Fonction et champ de la parole et du langage », in Écrits I, Paris, Seuil, 1999, p. 270.
[21] Maleval, J.-C. Op. cit., p. 58.
[22] Ibid., p. 110.
[23] Bussières, V. Le trauma, pas sans le fantasme : une écriture logique, https://www.lacan-universite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Ironik-40_VBussi%C3%A8res.pdf
[24] Ibid.
[25] Ici, le mot « trauma » renvoie à un choc violent, une effraction, un évènement sensoriel vécu ; le traumatisme aux conséquences psychiques de ce choc.
[26] La Sagna, P. « Les malentendus du trauma ». La cause du désir, 2014/1, n° 86, p. 45.
[27] Bussières, V. Op cit.
[28] Lacan, J. Discours de clôture des journées sur les psychoses, 1967, p. 5, https://ecole-lacanienne.net/wp-content/uploads/2016/04/1967-10-22.pdf
[29] Cote, A. Op. cit., p. 22.
[30] Miller, J.-A. Op. cit., p. 20.
[31] Ibid., p. 27.
[32] Selon l’enseignement de Fernando de Amorim.
[33] Miller, J.-A. Op. cit., p. 72.
[34] Cote, A. Op. cit., p. 17.
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