/
/

Le féminin

Je vais tenter de résumer en 3 ou 4 pages ce qui m’a mise au travail au sujet du féminin, et autant vous dire que cela m’a beaucoup fait travailler. Ce concept là est aux confins à la fois de la théorie psychanalytique, de la clinique psychanalytique et même tout simplement, de la naissance du sujet et donc, de l’opération psychanalytique.

 

Je pourrai dire assez facilement, de façon évidente, que le féminin, la position féminine, c’est la conséquence de la castration : c’est faire avec le manque et même, c’est d’avoir su élaboré/transposé le vide insupportable en manque supportable. C’est avoir construit un rapport à la vie qui fasse exister le manque et supporter le vide, le vide de l’existence.

Je suis partie du point de départ qui était celui d’un flou à propos de cet énoncé lacanien selon lequel il n’y a pas de SA pour signifier la femme, le féminin, le sexe féminin. Le signifiant du féminin est exclu de l’Autre. Mes efforts ont payé, j‘y vois plus clair.

 

Je me suis intéressée de savoir si ce postulat largement répété et transformé, tenait l’épreuve du vécu, de la clinique, du dit des femmes ou s’il relevait d’une abstraction ?

Quand bien même L femme n’existe pas, entendez-le comme l’essence de ce qu’est une femme n’existe pas, il n’est pas impossible tout de même de décrire, d’observer, d’extraire des coordonnées communes à ce qu’est le parcours de devenir femme.

Là où on se perd, c’est que le féminin ne concerne pas seulement la femme. Il concerne tout aussi bien l’homme lorsqu’il se positionne d’une façon particulière. Cette façon particulière d’incarner le féminin, voilà où je veux en venir.

 

D’abord, et à travers mes lectures, je distinguais mal cette exclusion du SA du féminin et le postulat freudien du primat du phallus freudien. Comment une construction imaginaire donne-t-elle un résultat au niveau symbolique ? Puisque c’est bien dans l’inconscient (et pas dans le Moi, instance de l’imaginaire) qu’est exclu le SA du sexe féminin. Je ne comprenais pas bien comment la théorisation freudienne du primat du phallus, qui vaut pour l’imaginaire, pouvait donner un équivalent presque immédiat dans la théorie psychanalytique de l’ordre cette fois-ci du symbolique. Force est de constater que le génie freudien ne concerne pas seulement l’imaginaire. Le primat du phallus selon lequel il n’existe pour l’enfant, qu’un seul sexe : le phallus ou rien, concerne le champ symbolique également. Il est vain de chercher l’ordre chronologique des choses mais disons tout de même qu’a priori, ce n’est pas le primat du phallus (cette théorie infantile du jeune enfant) qui a pour conséquence l’exclusion de SA féminin de l’inconscient. Le primat du phallus vient recouvrir, dans l’imaginaire, une perte fondamentale qui a eu lieu avant, celle de l’entrée dans le langage.

 

La chose est assez complexe. J’en passe par une anecdote avec ma fille.

 

Ma fille me voyant changer la couche de mon fils me dit régulièrement «  Il a un zizi ». Je lui réponds, comme habitude, « oui lui il a un zizi car c’est un garçon. Son corps est différent du tien » par exemple. C’est un dialogue que nous avons régulièrement depuis quelques mois maintenant. Parfois elle me dit fièrement qu’elle a une zezette, « comme toi maman ». Elle m’a déjà dit par exemple qu’elle aussi avait un zizi, dans un jeu évident d’équivalence, de provocation aussi, m’invitant à lui renommer son sexe, et je saisis toujours la perche qu’elle me tend pour lui préciser que son sexe se nomme autrement. Mais cette fois-ci, elle m’a répondu ceci : « Moi avant, j’étais un garçon, avant j’avais un zizi ». Je fus honnêtement assez scotchée. Pourquoi ? Je pensais que ma fille allait éviter le Pénisneid ? Non. Et heureusement que non d’ailleurs. Je suis témoin de sa curiosité bien normale pour l’autre sexe mais justement, c’est bien la question de la différence, ou plutôt de l’impossibilité psychique de concevoir la différence qui m’a frappée. Que je prenne soin de nommer, pour elle, la spécificité de son sexe et la différence d’avec le sexe mâle n’est finalement qu’une nomination superficielle si j’ose dire. Elle n’est pas sans importance, mais l’image visuelle du pénis est plus forte. Quand elle dit « avant j’étais un garçon », j’y entends pas seulement l’envie du pénis et la convoîtise, ce qui viendra plus assurément plus tard, mais j’y entends le détour qu’elle élabore pour combler ce qui n’est que du vide existentiel : sa condition d’être parlant et l’impossibilité de se définir, de se saisir, par le SA. Bref, son manque à être. À le prendre au pied de la lettre, son dire, c’est une confirmation évidente de la théorie freudienne : il n’existe qu’un seul sexe. Cependant, j’y mets un bémol. Je ne réfute pas la théorisation freudienne mais cependant, pour la première fois, je l’entendais dans une plus grande complexité, celle de la rencontre au plus jeune âge avec le réel. A trop réfléchir la chose en fonction de la différence anatomique des sexes, nous oublions peut-être le fonctionnement psychique propre de l’enfant : il est comme l’autre, et plus exactement, il est comme ce qu’il voit. C’est une difficulté à percevoir et symboliser la différence. Je l’ai entendu ainsi en prenant en compte d’autres paroles de ma fille, quelques jours après. « Moi quand j’étais adulte, je faisais ceci », ou bien en enfilant un sous-pull elle me dit « ça c’est pour tenir mes seins ». Elle répète en déformant plus ou moins ce que je lui apprends, ce que je lui nomme. Il joue avec ses mots-là mais aussi, elle me témoigne comment il est impossible de se représenter soi-même sans passer par l’autre, la médiation de l’autre, l’image de l’autre, sans la comparaison à l’autre. Autrement dit, elle ne veut pas plus être un garçon qu’un adulte ou qu’une femme adulte. Elle veut ce qu’elle n’a pas, peut-être, elle veut ce qu’elle voit, et même, elle est ce qu’elle voit. Je pense ici à ma nièce, métisse ayant la peau noire, qui dans ses jeunes années, alors que de toute évidence sa peau était noire, disait à sa grand-mère qui a la peau blanche « mamie regarde moi j’ai la peau blanche, comme toi ».

De même pour le garçon qui voit un sexe de fille, il ne voit pas tant une fille avec son sexe propre mais lui, en tant qu’il pourrait être châtré ; C’est son image à lui qu’il voit, d’où l’angoisse de castration évidente qui en découle.

 

Je crois que c’est très important d’avoir cela à l’esprit car cliniquement, ceux que nous écoutons, cela a à voir avec ce qui n’est pas séparé, ce qui n’est pas individualisé, ce qui n’est pas différencié. Cela a un lien évident avec le complexe d’œdipien, et l’expérience amoureuse notamment.

Il y a un jeu de miroir, un rapport à l’image nécessaire pour se penser soi-même. Hélas, cette image nous trompe mais il vaut mieux passer par l’image que par le rien. De la même façon que nous nous aliénons à l’image inversée que nous renvoie le miroir, nous nous aliénons à ce que nous voyons chez l’autre.

J’ai appris il y a peu, en écoutant un psychanalyste d’enfant, qu’un enfant d’un âge assez avancé, assez pour être à l’école, pouvait rentrer à la maison et dire à ses parents « Un tel m’a tapé », alors que c’était lui qui avait tapé le copain. Qu’est-ce à dire donc ? Qu’il y a à mon avis bien davantage à penser la différence des sexes à partir de ces mécanismes d’indistinctions (qui ne sont pas réservé aux premiers mois de vie finalement) et plus tard d’identifications, que nous retrouvons même à l’âge adulte où persiste, quelque part, chez certains, l’idée que leur corps et celui de leur mère n’est pas si différenciés que cela.

 

Pour revenir à cette exclusion du SA du sexe féminin dans l’inconscient, comment est-ce lié à la rencontre avec la différence anatomique des sexes ? Une rencontre visuelle donc. N’est-ce pas lié au fait que le SA, c’est une image, acoustique, et que l’image qui reste de cette rencontre est celle de l’organe phallique. A l’âge de l’enfant, fille et garçon qui n’ont pas d’image et de savoir symbolisable de leur corps, et que ceux-ci ne se différencie par rien d’autres, aucun autres caractères sexués que ce bout de chair ou l’absence de celui-ci entre les jambes. Il n’y a pas d’autre symbole que celui-là, il n’y a pas d’équivalent au signifiant phallus pour la petite fille, c’est ainsi que je le comprends. Le phallus est un symbole en ceci qu’il peut à la fois briller par sa présence que par son absence.. Cela ne veut pas dire que le sexe féminin n’a pas de réalité anatomique (nous savons que cette réalité peut être précocement découverte, par les sensations la petite fille). Tout le chemin à parcourir pour la fille est de réaliser la fonction de semblant du symbole, qui ne dit rien d’elle.

 

Pour le dire très rapidement, le garçon aura lui tout un travail à faire pour se désencombrer du phallus en rapport à son organe viril qui lui donne une représentation du phallus mais qui n’en est que semblant. Mais de ce semblant il en est affligé disait Lacan, il devra faire chuter ce représentant phallique pour en faire du vide.

La fille elle, qui sait déjà qu’elle ne l’a pas, a tout un travail à faire pour ne plus se vivre comme manquante du pénis, comme privée, et donc sans avoir recours à la surcompensation phallique. Elle a une intimité avec l’incomplétude de l’Autre, avec le S(A). La femme a un rapport plus privilégié à cela car elle sait que son réel est exclu de l’Autre. L’Autre est barré. Il est question d’un dédoublement chez la femme, elle a rapport au phallus mais aussi au S(A), d’où la jouissance Autre, féminine, ou encore supplémentaire : celle qui n’a pas rapport avec le phallus, celle qui n’est pas symbolisée dans l’inconscient, celle qui échappe au langage.

 

Le recours au petit autre, au semblable, pour se comparer et faire face au vide de l’existence, ainsi que le recours au grand Autre (lieu du langage insuffisant pour nommer le tout), ce sont deux aliénations. Ils nous donnent un appui, certes, mais ce sont des leurres, des semblants. Le complexe de castration, qui englobe penisneid et angoisse de castration ne fait que recouvrir une perte plus radicale qui est celle de l’accès au langage qui nous fait sujet divisé. Nous sommes perdus, renvoyés d’un SA à l’autre sans que cela puisse définir ce que nous sommes. Cette perte-là, elle se revit dans des constructions imaginaires de type Penisneid.

 

Freud, en 1937, témoigne de son sentiment d’échec face à ce qu’il nomme le refus de la féminité, soit le complexe de castration en tant que c’est du féminin dont il est question. Les deux sexes le refusent. Freud en vient à dire que c’est la limite où vient buter la fin d’une psychanalyse, une limite en tant que de son expérience, il n’a pas observé comment cela se franchit. Homme et femme resteraient campés sur leurs positions respectives de rejet du féminin. Mais une limite aussi au sens où la psychanalyse permettrait de venir touché ce point limite, ce fondement même de notre esprit. En ce sens, la cure aurait bien une finalité précieuse.

 

 

(D’une féminité pas toute Pickmann)

Lacan de son côté s’est attelé à penser Le féminin à partir de la notion du pas-tout

Et la notion du pas-tout, elle es celle d’une destitution. C’est sur ce point que je souhaite insister aussi, j’ai fait un petit détour avant pur vous expliquer l’articulation qui fut la mienne. Mais ce que j’ai trouvé de plus consistant, de plus solide, de plus parlant aussi personnellement à propos de ce qu’est le féminin c’est ceci, et c’est notamment Claude-Noelle Pickmann qui le formule le mieux :

« l’expérience féminine, elle, est plutôt du coté de la rencontre avec l’inexistence de l’Autre, du vide sidéral laissé par la disparition de l’Autre » p56

ce qi rejoint ce que je vous disais que de réaliser que le phallus, one s’en sert, mais après l’avoir fait chuté à sa fonction de semblant

« le pas-tout est la position athée par excellence » et donc, concerne la fin d‘analyse

Nicolas Guérin en parle aussi très bien. C’est la destitution de l’idéal

La réalité psychique est religieuse. La tendance est de servir un Dieu. La psychanalyse opère à e niveau là et ici on accède à la position féminine. Cette destitution de l’idéal, elle devrait concerner en premier lieu les écoles de psychanalyse. On en est loin.

 

Voici rapidement ce que j’ai pu répertorier comme caractéristique d’une positon féminine, d’une position de sujet donc. Ce qui concerne la sortie de psychanalyse.

  • savoir user du père comme du phallus pour ce qu’ils sont : des semblants.
  • savoir faire avec l’incomplétude et inexistence de l’Autre et même s’en servir à des fins de jouissance ?
  • présentifier le phallus dans la mascarade ou soutenir la position d’objet cause du désir dans la relation sexuelle comme formes féminines de l’être pour l’Autre (nouent le désir du sujet à celui de l’Autre) sans pour autant précipiter le sujet dans une jouissance masochiste ou dans une identification au déchet ou à l’objet déchu » p 62
  • Destitution de l’Autre de l’Autre, « tremblements des semblants » p 110 ; Chute de L’exception : « il n’existe pas de x pour qui non Phi de x » (formule de la sexuation)
  • une plus grande disponibilité à l’aléa, une acceptation de la non-maîtrise du monde et de son corps. C’est une position qui relève d’un accueil d’un savoir non complet et d’une relative incroyance en ce qui vient soutenir le sens tel qu’il se donne dans les discours » p 46 macary-garipuy

 

pickmann (Lou p 136)

c’est une expérience, le pas-tout, « dans laquelle un sujet découvre que l’Autre n’existe pas et que le père idéal qui lui servait à faire tenir son monde, à la condition de le servir névrotiquement, n’est qu’un semblant construit pour pallier le vide d’ex-sistence »

L’athéisme psychanalytique : se confronter à l’inexistence du sujet-supposé-savoir

 

Cette destitution est une rencontre avec certain vide de sens, c’est un vertige, une vacillation.

C’est ce vertige là, personnellement, qui m’a le plus marqué dans ma cure. C’est une limite qui se touche, un point limite, c’est un certain accès au Réel, moins les semblants.

C’est accéder au rien, il n’y a rien qui peut garantir la vérité de ce qu’est un être

« Cette destitution du père fait émerger un monde moins assuré » p112

le sens ne tient plus par la supposition d’un Autre sachant

C’est la rencontre avec le « il n’y a pas ». vous entendez comme cela dépasse largement la question du Pénisneid freudien.

 

L’accès au féminin : destitution de l’Autre de la garantie

C’est un traitement du vide qui ne passe plus par une figure d’exception

Il n’y a personne pour dire la vérité.

Mais ce n’est pas faire chuter le maître comme la position hystérique qui veut prendre le pouvoir. De pouvoir il n’y a pas, ni d’un côté ni de l’autre. Le féminin a réduit le phallus au semblant.

 

Macary garipuy le Sa trace une perte, « jamais l’objet perdu ne lui sera resitué et aucun savoir ne suturera cette perte. Les sujets qui ont fait ce choix de laisser le vide être, s’appellent « femmes », elle regardent la perte en face en l’assumant et parfois en franchissant l’angoisse que ce savoir produit, elles retirent parfois une jouissance supplémentaire, mais qui ne fait pas rencontre avec le partenaire accompagnant la réalité. «  118119

Ou le sujet peut refuser ce S(A) et voiler le vide signifiant avec des objets métaphoriques, qui courent dans le langage et qui sont donc phallicisés.

« Manquer, c’est manquer de quelque chose, ce n’est pas être dans le vide de ce qui n’existe pas » 119

 

 

 

Un autre point de départ a été Solange Faladé, dans son séminaire Autour de la chose qui dit que l’accès au féminin c’est avoir traversée deux choses : avoir fait le tour du phallus (au niveau de l’avoir et de l’être), avoir fait le tour du manque de SA pour signifier la femme.

Chez la femme, nous devrions être particulièrement attentif à comment les femmes, qui savent si bien qu’elle ne l’ont pas, le phallus, s’évertue à l’être, parfois de façon dramatique. Cela prend le versant le plus tragique dans l’expérience amoureuse propre au femmes : celle de se faire l’unique, le tout de l’homme, virant à une position masochiste par excellence.

 

Et que si aucun signifiant ne vient à représenter la femme, il y en a bien un lorsque le symptôme est là. Par exemple je suis anorexique. Mais pourquoi pas aussi je suis lacanienne. Cette façon là de s’adjectiver, proprement féminine, pour combler le trou du réel. Le symptôme vient ainsi nourrir l’imaginaire et prendre la place du vide mais en même temps, il est un détour précieux pour qu’une femme accède à la question de « qu’est-ce qu’être une femme ? »

Il y a une distinction à opérer entre le désir du phallus comme ce qui relève d’un désir sexuel et qui pousse à la relation hétérosexuelle, et le phallus comme ce qui relève d’une envie narcissique qui nie la différence. Il y a un mouvement nécessaire que l’enfant ne sait pas faire encore mais que pour devenir adulte il est nécessaire de faire, c’est savoir dire ce que je désire et qui n’ai pas ce que je crois devoir posséder. C’est le passage du Pénisneid au désir du pénis d’un homme pour une relation sexuelle par exemple. SI l’enjeu est de posséder le pénis en soi-même, le désir pour en jouir avec l’autre n’a pas de place.

 

 

Enfin dernière chose. Le phallus, ce n’est pas l’organe mais ce n’est pas sans l’organe. Par contre, n’oublions pas que c’est avant toute chose le pénis maternel qui est fantasmé. Le phallus, c’est l’absence du pénis maternel. C’est la raison pour laquelle la mère s’absente. Et donc, cela concerne chacun, fille ou garçon. Chacun est concerné par l’impossibilité radicale de donner à la mère ce qu’elle n’a pas. Le pénis n’a rien à faire dans cette histoire si ce n’est qu’il vient magistralement représenter l’objet convoité. Il vient pour tromper. Il trompe la fille par son absence, il trompe le garçon par sa présence. La vraie question c’est comment puis-je construire mon existence à partir du vide ?

 

Etre une femme : avoir mes règles, avoir du désir, avoir un organe génital

Le mode de l’AVOIR ?

Me contacter
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
À découvrir
Faire une psychanalyse à Paris 10
En savoir plus +

Angoisse, jouissance et objet a

Après avoir rappelé les avancées freudiennes quant à la question de l’angoisse, Julie Mortimore Billouin propose, à pa...
En savoir plus
Consulter un psychothérapeute à Paris 10
En savoir plus +

"Je recherche un miroir"

Julie Mortimore 02-07-2020   « Je recherche un miroir »   Ce matin, à ma consultation quotidienne, un patient évo...
En savoir plus
Faire une psychanalyse à Paris 10è
En savoir plus +

Brève 04-06-2020 - Un savoir qui n'est pas du semblant

Julie MortimoreJeudi 04-06-2020Un savoir qui n'est pas du semblant Cette brève m’est inspirée d’une séance de ce mati...
En savoir plus
Écrire à Julie Billouin
create Me contacter