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Quid de la sexualité féminine chez Freud ?

Quid de la sexualité féminine chez Freud ?

 

Une question importante subsiste : quid de la sexualité féminine ? Peut-on lui attribuer aussi une organisation phallique et un complexe de castration ?

Freud évoque régulièrement, en effet, le développement libidinal du point de vue du garçon. Constatant que le clitoris ne vaut pas un pénis, la fille accepterait la castration comme un fait déjà accompli. Ici pourrait entrer en jeu le complexe de masculinité de la femme. La fille aurait perdu son membre par castration, assimilée alors à une punition.

 

« La fille accepte la castration comme fait accompli, tandis que ce qui cause la crainte du garçon est la possibilité de son accomplissement. »[1]

 

La menace de castration et le surmoi seraient moindres chez la fille. La menace, plus globale, est celle de la perte d’amour. Le renoncement au pénis a, quant à lui, besoin d’une compensation. Freud suppose une équation pénis-enfant-cadeau. L’envie de pénis sera relayée par l’envie d’avoir un enfant œdipien du père.

Il faut cependant noter l’incompréhension et le mystère que Freud attribue à la sexualité féminine.

 

[1] Freud, S. (1923). « La disparition du complexe d’Œdipe », in Œuvres complètes, vol. XVII, Paris, Puf, 1992, p. 32.

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