« Papa où t’es ? », voilà ce que m’a inspiré cette journée de travail consacrée au second temps de l’Œdipe. Je souhaiterai vous proposer une lecture théorique et clinique de ce moment-là, crucial de l’Œdipe, où l’heure de fin a sonné quant à la dyade mère-enfant, à partir des enseignements de Freud et Lacan et de quelques situations cliniques que ce colloque m’a donné à penser. Je cite d’ores et déjà Lacan pour introduire mon propos : « Il n’y a pas de question d’Œdipe s’il n’y a pas de père, et inversement, parler d’Œdipe, c’est introduire comme essentielle la fonction du Père. »[1]